Ajaccio : un avocat catalan devrait reprendre le club corse

C’est une nouvelle ère qui se profile pour l’AC Ajaccio. Après une saison éprouvante et un maintien acquis en Ligue 2, le club corse semble avoir trouvé la clé de son avenir avec l’arrivée d’un repreneur. Ce dernier, l’investisseur Arnau Baqué Roig, semble bien décidé à sauver le club tout en réglant ses dettes, et devrait devenir le prochain président de l’ACA. L’AC Ajaccio, sauvé sportivement après une deuxième partie de saison incroyable, a de quoi se réjouir. Avec 42 points et une 12e place obtenue en Ligue 2, les Corses ont surmonté une première partie de saison catastrophique pour conclure sur une note positive. Cependant, le doute restait omniprésent concernant la viabilité financière du club, qui souffrait d’une dette colossale, estimée à près de 9 millions d’euros.

Ajaccio vendu… 1€

D’après les informations de Corse Matin, Arnau Baqué Roig, avocat espagnol et investisseur dans le secteur juridique et technologique, qui rachète le club pour la somme symbolique d’un euro, en contrepartie de l’effacement de la dette. Un plan financier qui, s’il est validé par la DNCG, permettrait à l’ACA de repartir pour une saison de plus en Ligue 2. Dans un climat incertain, Arnau Baqué Roig a également annoncé son intention de maintenir Thierry Debès à son poste d’entraîneur. Arrivé à la mi-saison pour remplacer Mathieu Chabert, Debès a redressé la barre et permis à l’ACA de finir sur une belle série de résultats. Ce maintien en Ligue 2 et le travail effectué par l’ancien joueur du club sont salués par le futur repreneur : « Je compte faire confiance à Thierry Debès qui a fait un travail exceptionnel », a-t-il confié en conférence de presse. Dans un autre développement majeur, Alain Orsoni, l’actuel président de la holding détenant l’AC Ajaccio, a annoncé son départ définitif du club.

Si l’AC Ajaccio peut souffler après son maintien, la réalité financière reste compliquée. Le directeur des opérations sportives du club, Johan Cavalli, était lucide quant à l’avenir : « Même si on nous avait donné des millions, on n’aurait peut-être pas su le faire », avait-t-il confié, en évoquant les moyens limités du club. Le repreneur devra impérativement stabiliser les finances du club et éviter de vendre ses meilleurs éléments pour garantir une certaine pérennité. Cavalli n’hésite pas à faire part de ses inquiétudes : « Si un repreneur arrive et nous permet de ne pas nous séparer de tous nos meilleurs joueurs, je signe des deux mains ». Cette stabilité reste la clé pour que l’ACA puisse enfin envisager l’avenir avec sérénité. En attendant, l’AC Ajaccio, entre incertitudes et espoirs, continue de vivre et de se battre pour sa survie. Si l’avenir semble un peu plus clair grâce à cette reprise imminente, la saison 2025-2026 s’annonce encore sous haute tension.