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Arkema Première Ligue : le miracle Paulo Cesar peut-il permettre au PSG de détrôner l’OL en finale ?

Les Parisiennes se déplacent au Groupama Stadium, vendredi soir (21 heures), pour défier les favorites lyonnaises en finale du championnat de France.

France Télévisions – Rédaction Sport


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L’entraîneur des Parisiennes, Paulo Cesar, à l’occasion de la demi-finale d’Arkema Première Ligue entre le PSG et le PFC, le 12 mai 2025. (ANTOINE MASSINON / AFP)

Sakina Karchaoui dans les bras de Paulo Cesar. C’est l’image marquante de la demi-finale de l’Arkema Première Ligue, remportée (3-0) par le PSG sur le Paris FC, dimanche 11 mai. Cette célébration de l’internationale française avec le nouveau coach parisien, arrivé sur le banc six jours avant, en dit long sur le nouvel état d’esprit des joueuses de la capitale, avant de défier les Lyonnaises en finale du championnat, vendredi 16 mai à Lyon.

Marquée par sa mise à l’écart des dernières semaines par l’ancien entraîneur Fabrice Abriel, limogé le 5 mai, Sakina Karchaoui a retrouvé la lumière au meilleur des moments. « Cela l’a soulagé et libéré. Jouer sans une joueuse comme elle, c’est compliqué, son but c’est juste le karma », avait même lancé sa coéquipière Elisa De Almeida après la demi-finale, louant « un plaisir de jouer ensemble » et une confiance retrouvés.

Agé de 46 ans, l’ancien milieu de terrain du PSG (entre 2002 et 2007), qui s’occupait jusque-là des U19 ans parisiennes, a rempli une partie de son contrat : « Montrer un nouveau visage, changer l’énergie de l’équipe », expliquait-il après la victoire. « L’arrivée de Paulo Cesar, qu’on connaissait déjà, nous a fait du bien, a confirmé la défenseure du PSG Elisa de Almeida. On l’a vu, on a repris du plaisir à jouer toutes ensemble, celles qui ont débuté et qui sont rentrées, c’est un collectif qui a joué ensemble ».

Il faut dire que depuis plusieurs semaines, les joueuses de Fabrice Abriel traversaient une période très difficile avec plusieurs résultats négatifs, notamment cette finale de Coupe de France perdue face au PFC (0-0, 5-4 tab), quelques jours après un nul déjà décevant au Havre (2-2, le 23 avril). Les crispations et les critiques à l’encontre de l’ancien entraîneur de Fleury, arrivé à l’intersaison, avaient grandi. Outre Karchaoui, le technicien avait notamment laissé de côté l’ancienne capitaine et internationale Grace Geyoro. Deuxième de la phase de championnat, le PSG a fini à 10 longueurs de son adversaire en finale.

Pourtant, avec cette revanche face au rival francilien et la qualification, l’espoir est de retour. « Il faut le féliciter, il s’est adapté en peu de temps et nous a appris un nouveau système, c’est très fort », s’est réjoui Elisa De Almeida, car « on était perdu mentalement et il nous a remis dans le positif ». Cette victoire était « la réponse d’une semaine de travail dans la joie et la bonne humeur, Paulo a ramené un peu de joie », a-t-elle insisté au sujet d’un homme qui semble emporter tout le monde.

« Il a des liens très forts avec ses joueuses (…), il a un énorme respect pour l’institution, témoignait dans L’Equipe l’ancien entraîneur des U19 parisiennes Pierre-Yves Bodineau. Il a une longue histoire avec le club, dont il partage les valeurs. Il fait l’unanimité. J’espère qu’il aura du soutien car je pense que c’est l’entraîneur idoine pour le projet. »

Après 17 titres nationaux sur les 18 dernières années, les Lyonnaises demeurent, cependant, les favorites de cette finale. D’autant qu’elles ont gagné cette saison les deux confrontations en championnat contre les Parisiennes (1-0 à Lyon le 3 novembre, 2-0 à Paris le 18 janvier). « Je sais que j’ai un collectif assez costaud pour aller là-bas avec une finale à jouer et un titre à décrocher, a annoncé Paulo Cesar en conférence de presse d’avant-match. Les statistiques, ce sont pour les médias ou pour les gens qui aiment toujours comparer le PSG à l’OL. Je suis là pour donner confiance à mes joueuses et nous sommes dans une bonne dynamique. »

Alors que le technicien brésilien s’était montré particulièrement prudent à sa nomination, en déclarant « ne pas pouvoir faire des miracles », rien n’est impossible dans une finale. Et malgré la crise qui dure depuis plusieurs mois maintenant, l’équipe du PSG n’a rien à perdre face à l’OL, qui joue de surcroît à domicile. Quelques ingrédients qui pourraient rendre le miracle possible…



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Cédric

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.

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