Actualité

Coupe de France : porté par un grand Bradley Barcola, le PSG s’offre un 16e sacre après sa large victoire en finale face à Reims

Les Parisiens se sont facilement imposés, samedi, au Stade de France et empochent leur troisième titre de la saison après le Trophée des champions et le championnat de France.

blank

Article rédigé par

Othélie Brion

au Stade de France (Saint-Denis)

France Télévisions – Rédaction Sport


Publié



Mis à jour



Temps de lecture : 2min

Les Parisiens Désiré Doué et Bradley Barcola (droite) lors de la finale de la Coupe de France, remportée par le PSG face à Reims, au Stade de France, le 24 mai 2025. (FRANCK FIFE / AFP)

Les Parisiens Désiré Doué et Bradley Barcola (droite) lors de la finale de la Coupe de France, remportée par le PSG face à Reims, au Stade de France, le 24 mai 2025. (FRANCK FIFE / AFP)

Ils ont été à la hauteur de leur statut de favoris. Face à des Rémois aussi timides en tribunes que sur le terrain, les Parisiens ont remporté la finale de la Coupe de France, samedi 24 mai, au Stade de France. Emmené par un excellent Bradley Barcola (deux buts, une passe décisive), le PSG, tenant du titre, s’est imposé 3-0 et s’offre son 16e sacre dans la compétition, un nouveau record. Déjà champion de France, le Paris Saint-Germain visera bien, dans une semaine à Munich, un triplé historique avec la finale de Ligue des champions à disputer face à l’Inter Milan.

Ce succès parisien permet par ailleurs à Strasbourg, 7e de Ligue 1, de se qualifier pour les barrages de la Ligue Conférence et à l’OL d’être propulsé directement en Ligue Europa. 

Seule équipe invaincue, avec Nice et Nantes, cette saison en championnat face au PSG (match nul 1-1 à l’aller comme au retour), le Stade de Reims n’a cette fois pas fait le poids. Vingt petites minutes ont suffi aux Parisiens pour plier le match, grâce à deux buts coup sur coup de Bradley Barcola, bien servi par Désiré Doué (16e, 19e), titulaire de dernière minute en remplacement de Khvicha Kvaratskhelia, victime de maux de tête à l’échauffement.

Samba Diawara, entraîneur de Reims, avait prévenu. Il faisait face à des joueurs « au bout du rouleau » en cette fin de saison, marquée pour les Rouge et Blanc par les barrages Ligue 1/Ligue 2, dont l’acte un s’est soldé par un match nul 1-1 face à Metz, mercredi. Cela s’est ressenti. Malgré le retour de son maître à jouer Junya Ito, le club champenois a été asphyxié de bout en bout par les Parisiens. En attestent les statistiques : 24% de possession pour les Rémois et une seule frappe cadrée signée Amadou Koné à la 5e minute. 

Le but du latéral marocain Achraf Hakimi (43e), sur une offrande de Bradley Barcola, n’aura pas sonné la révolte marnaise. Seul le gardien Yehvann Diouf s’est illustré, multipliant les parades, notamment face à Ousmane Dembélé (32e), Joao Neves (52e) et Bradley Barcola (59e). 

Devant les 77 101 spectateurs du Stade de France, l’ailier gauche a sorti une excellente prestation, contribuant très largement au 16e sacre du club de la capitale. De très bon augure avant la finale de la Ligue des champions, le 31 mai, face à l’Inter Milan à Munich. Du côté de Reims, il va falloir se remettre la tête à l’endroit avant le match de sa survie en Ligue 1, face à Metz, au stade Auguste-Delaune le 29 mai.



Auteur :

Aller à la source

Cédric

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.

Cédric has 2768 posts and counting. See all posts by Cédric