Coupe du monde des clubs : l’Inter Milan s’en sort dans le temps additionnel
Les vice-champions d’Europe ont eu le dernier mot face aux Japonais d’Urawa (2-1) ce samedi, à Seattle, grâce à un but de Carboni après la fin du temps réglementaire.
Longtemps menée et méconnaissable, l’Inter Milan a fini par régler la mire pour battre sur le fil les Japonais d’Urawa Red Diamonds (2-1), samedi au Lumen Field de Seattle, avant son dernier match jeudi contre River Plate au Mondial des clubs.
Succédant à la claque en finale de Ligue des champions contre le PSG (5-0) pour clore l’ère Simone Inzaghi, l’ère Cristian Chivu commence sur la pointe des pieds: un nul contre Monterrey (1-1) et une victoire au forceps contre une équipe japonaise largement à sa portée. L’ancien joueur du club, dont la mission est d’engager l’Inter sur une nouvelle voie, essaie visiblement de transformer les nombreuses blessures actuelles des plus âgés du groupe en opportunité de tester les plus jeunes en vue de la saison prochaine. Mais cela ressemble pour l’instant à un vaste brouillon.
Avec Calhanoglu, Thuram, Bastoni, Dumfries absents de la feuille de match sur blessure, Acerbi et Mkhitaryan sur le banc, les Milanais manquaient visiblement de repères au coup d’envoi. S’ils ont d’emblée mis le pied sur le ballon, leurs offensives ont manqué de créativité et d’explosivité pour destabiliser l’équipe de Saitama (banlieue de Tokyo). Soutenus par des supporters surmotivés et tout de rouge vêtus, dans un stade à la moitié supérieure vide, les Japonais pouvaient voir venir de loin les intentions intéristes.
Carboni en sauveur
Mieux, ils ont piqué en contre pour ouvrir le score dès la 11e minute. Takuro Kaneko a réussi un très joli raid dans la surface avant de servir Ryoma Watanabe au point de penalty, qui a profité d’une déviation de Darmian pour tromper Yann Sommer.
L’Inter Milan a cru vite revenir à la 15e minute sur un ballon qui ne cessait de rebondir d’un joueur à l’autre dans la surface, puis sur une tête de Lautaro Martinez, frustré par la barre transversale. Mais il aura fallu attendre la 78e minute pour que l’Argentin marque son deuxième but de la compétition, en égalisant d’une superbe reprise de volée sur corner. Sa joie en disait long sur la frustration alors libérée par les Intéristes, qui avaient manqué de peu de faire mouche au cours des minutes qui précédaient (tirs d’Asllani 54e, Di Marco 56e, Augusto 60e, Mkhitaryan 71e, Carboni 75e).
Le club italien a continué à pousser, finissant par faire craquer les Japonais, éliminés de la compétition après deux défaites. Valentin Carboni, entré en jeu quelques minutes auparavant, a profité d’un ballon mal repoussé par la défense pour ajuster avec calme un tir à ras de terre vers le petit filet opposé (90+2).
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