Coupe du monde des clubs : pour Gonçalo Ramos, encore une occasion ratée
La saison du PSG se poursuit du côté des États-Unis. Avec ses hauts – ce succès 4-0 face à l’Atlético – et ses bas – ce revers 1-0 contre Botafogo. Et des constantes comme un Khvicha Kvaratskhelia toujours aussi remuant ou un Gonçalo Ramos toujours aussi remplaçant. L’attaquant portugais, 24 ans ce vendredi, a pourtant bien débuté sur les deux premières rencontres de la Coupe du monde des clubs pour deux performances discrètes, trop discrètes.
19 ballons touchés contre l’Atlético, 10 contre Botafogo… Le plus faible total des titulaires parisiens, Gianluigi Donnarumma compris. Le tout pour 3 tirs au but, dont un seul cadré. Et au-delà de l’absence d’impact statistique, l’impression d’absence d’impact dans le jeu plane au-dessus de l’international lusitanien, appelé à remplacer Ousmane Dembélé, blessé à une cuisse, comme titulaire au poste d’attaquant.
« Il n’y a pas de titulaire, assurait pourtant le Portugais au détour d’une rencontre avec les médias présents en Californie avant la rencontre de jeudi. Tout le monde doit être prêt pour jouer, c’est ce que le coach nous dit ». Un point de vue collectif, qui a parfaitement réussi aux Parisiens sur la campagne de Ligue des champions. « Tout le monde peut marquer, enchaînait Ramos. Ce n’est pas important si c’est moi ou quelqu’un d’autre ».
Le numéro 9 du PSG (au moins au dos du maillot) a marqué cette saison. 18 fois en 41 matchs avant le début du Mondial des clubs. Un total à relativiser par la présence des deux triplés inscrits lors de rencontres « anodines », un en quart de finale de Coupe de France face aux amateurs du Stade Briochin (7-0) et un autre en toute fin de saison contre un Montpellier déjà relégué en Ligue 2 (4-1).
Sur le reste, 12 buts donc, Gonçalo Ramos en a inscrit un tiers en sortie de banc, dans ce rôle de « supersub » qui lui sied dans une équipe rodée à merveille depuis la fin janvier. Deux ans après son arrivée dans la capitale en provenance de Benfica, l’attaquant n’a jamais percé la porte du onze de Luis Enrique, même après le départ de Kylian Mbappé. Touché aux ligaments de la cheville gauche, il a, en outre, manqué les trois premiers mois de la saison. De quoi laisser son entraîneur construire sans lui.
Si le discours de Luis Enrique est que « tout le monde peut jouer », la hiérarchie s’est tout de même bien éclaircie à la faveur de l’épopée européenne du PSG. On ne l’apprend pas aujourd’hui mais avec Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Khvicha Kvaratskhelia et Bradley Barcola en forme, Gonçalo Ramos ne sera pas titulaire dans un grand match. Alors acceptera-t-il encore ce rôle de remplaçant longtemps ?
« Je suis très, très bien ici, clame le principal intéressé. C’est normal que tout le monde parle un peu mais pour moi, ce n’est rien ». Sauf décision de Luis Enrique, Gonçalo Ramos n’est pas amené à quitter le club cet été. Lui n’a d’ailleurs pas sollicité de départ alors que son contrat l’amène jusqu’en juin 2028. En attendant, si le PSG veut gagner la Coupe du monde des clubs, il aura besoin d’un Gonçalo Ramos plus efficace. Ou d’un Ousmane Dembélé de retour.
« C’est en cours », assurait Luis Enrique après la défaite contre Botafogo. Reste à savoir s’il sera prêt pour un éventuel 8e de finale. La question intéresse grandement Gonçalo Ramos, le plus remplaçant des titulaires actuels.
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