Deux mois après son agression, l’ancien arbitre international Michel Vautrot a retrouvé son sifflet en or
Au mois de mars, l’ancien arbitre international de football, Michel Vautrot, a été agressé à la sortie d’un restaurant à Saint-Vit (Doubs). Un suspect lui a dérobé son précieux sifflet en or. Deux mois après les faits, son pendentif a été retrouvé, intact.
Il l’a porté comme un talisman, match après match. Sur les photos de l’Euro 1988 et de la demi-finale de la Coupe du monde 1990, on peut y observer ce petit sifflet en or, accroché autour de son cou. « Ma mère me l’avait offert quand j’étais adolescent et que je commençais à arbitrer. Elle m’avait dit : Je te l’offre pour que ça te porte chance », indiquait Michel Vautrot, au mois de mars.
Une agression traumatisante
À la sortie d’un restaurant sur la commune de Saint-Vit, un individu s’est approché de l’ancien arbitre international de football, âgé de 79 ans. Il s’est avancé pour lui serrer la main et a dérobé le précieux sifflet doré. « Il m’a fait une sorte de prise de judo, il a tiré sur la chaîne, ça a craqué et il est parti en courant. C’est traumatisant, forcément, mais j’éprouve aussi un sentiment de culpabilité. »
Dans les jours qui ont suivi son dépôt de plainte, de nombreux articles ont évoqué ce vol. « Grâce à l’un d’eux, nous avons été contactés par le gérant d’une société qui achète les objets en or, précise le colonel Lionel James, commandant du groupement du Doubs. Il a eu le sifflet entre les mains et l’a envoyé à Strasbourg, où il devait être fondu. »
« Cette fois, je peux mourir en paix »
L’intervention de ce commerçant a permis de stopper le processus. Le sifflet pu être récupéré par les militaires avant d’être rendu ce mercredi 21 mai à un Michel Vautrot profondément ému. « Cette fois, je peux mourir en paix », confie l’ex arbitre, dans les colonnes de L’Est Républicain. En parallèle, des investigations ont permis d’identifier l’intermédiaire qui a cédé l’objet. Il est poursuivi pour recel de vol. Des recherches sont en cours, pour appréhender l’auteur.
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