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Euro Espoirs 2025 : Les Bleuets arrachent la victoire au bout du bout contre la Géorgie

CHAMPIONNAT D’EUROPE ESPOIRS 2025 – Au terme d’une folle fin de match, les Bleuets sont parvenus à arracher la victoire contre la Géorgie grâce à une réalisation de Thierno Barry au bout du temps additionnel (3-2). Un succès précieux qui leur permet de conserver leur destin entre les mains avant la dernière journée face à la Pologne.

Après un match nul poussif contre le Portugal en ouverture de la compétition, les Bleuets devaient impérativement lancer leur Euro avec une victoire contre la Géorgie. Premiers du groupe suite à un succès décroché dans les derniers instants contre la Pologne lors de la première journée, les Géorgiens pouvaient d’ores et déjà acter leur place en quart de finale en cas de doublé contre l’équipe de France. Mais sur le papier, les protégés de Gérald Baticle faisaient grandement figure de favoris. Ils ont pourtant eu très chaud malgré une nette domination !

Mathys Tel délivre les Bleuets sur penalty

Effectivement, les Français ont dominé dès l’entame de match. Une maîtrise technique bien supérieure à celle de la Géorgie qui leur a permis de tenir la gonfle. Mais harcelés par le pressing adverse, ils ont eu vite fait de repasser jusqu’à Guillaume Restes pour tenter de disloquer le bloc géorgien et repartir de l’avant. Chose faite sur une percée d’Odobert qui a mis cependant trop de temps à armer sa frappe pour inquiéter Kharatishvili, soulagé par sa défense (8ème). La volée de Mathys Tel quelques minutes plus tard sur un centre de Sildillia a été quant à elle trop tendre et a fini sa course dans la niche du portier géorgien.

Les occasions n’ont pas manqué pour les Bleuets, l’efficacité si. Tel s’est une nouvelle fois heurté à Kharatishvili sur un coup franc bien placé à l’entrée de la surface (21ème), comme la tête d’Agoumé a terminé dans les gants du dernier rempart géorgien sur le corner de Lepenant (25ème). Mais c’est finalement un autre coup de pied arrêté qui va permettre à l’équipe de France Espoirs de prendre le score en main. Mis en échec par une belle claquette de Kharatishvili mais agressé par Sazonov, Mathys Tel se fait justice sur penalty peu après la demi-heure de jeu. Sans parvenir à doubler la mise avant la pause, les Bleuets retournent aux vestiaires avec ce court avantage.

Une fin de match renversante

De plus en plus sollicité sur les assauts tricolores, Luka Kharatishvili a maintenu les siens en vie de longues minutes supplémentaires tandis que Giorgi Abuashvili a rappelé aux Bleuets qu’ils étaient loin d’être à l’abri. Il a fallu une grande envolée de Guillaume Restes pour éviter l’égalisation (56ème). Un avertissement qui a piqué les Espoirs tricolores. Mais le talon de Sazonov a dévié la tentative de Matsima, puis Kharatishvili, encore lui, s’est opposé aux essais de Wilson Odobert (65ème) et d’Abline, venu se présenter seul face à lui. Un manque de réalisme qui a coûté cher aux Français.

Car dans la foulée de cette action, la Géorgie a égalisé. Danger permanent depuis son entrée en jeu, Abuashvili, intelligemment trouvé par Gordeziani, a trompé le gardien toulousain d’une frappe croisée (76ème). Un but qui a assommé les Bleuets, pourtant dominateurs des débats, et libéré les Géorgiens. Ces derniers ont alors doublé la mise moins de dix minutes plus tard, éloignant l’équipe de France d’une qualification en quarts. Une réalisation rendue par Johann Lepenant à la 89ème et avant un temps additionnel annoncé de 6 minutes mais extra-large. Car celui-ci va s’étendre après une longue révision vidéo suite à un but de Thierno Barry, refusé pour hors-jeu d’une pointure (90+2).

On ira jusqu’à la 90+12 et un but de Barry -cette fois confirmé par le VAR- pour voir les Bleuets s’en sortir et garder leur destin entre les mains. Prochain adversaire, et le dernier des poules, la Pologne, dernière du groupe avec le 0 pointé.




Auteur : Sophie Clapier

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Cédric

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.

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