Girondins de Bordeaux : Andy Carroll quitte le club, le point sur les autres dossiers de l’effectif
Ce n’est pas vraiment une surprise en ce qui concerne le premier nommé, même si l’entraîneur Bruno Irles, qui a apprécié son état d’esprit tout au long de la saison, était plutôt favorable à l’idée de le conserver. Le milieu de terrain de 23 ans était arrivé au club en 2014. Il a joué la saison sous simple licence amateur après avoir résilié son contrat professionnel l’été dernier.
Ranem devrait rester
Le choix de ne pas conserver Bai était en revanche plus inattendu. Le défenseur latéral (26 ans), lui aussi formé au Haillan, a été initialement recruté pour la réserve l’an dernier mais s’est rapidement imposé en équipe première (26 titularisations), aussi bien à gauche qu’à droite. Le club l’a semble-t-il jugé pas suffisamment apte à se fondre dans un système à trois centraux et deux pistons, envisagé pour la saison prochaine.
Par ailleurs, l’absence de Nassim Ranem de la liste des joueurs non conservés vient confirmer la tendance des dernières semaines. Les Girondins souhaitent prolonger le défenseur central de 22 ans, titulaire à onze reprises lors de la phase retour et qui était en fin de contrat. Le dossier de la prolongation de Soufiane Bahassa suit son cours.
Suite indécise
Le changement majeur concerne Andy Carroll. L’attaquant anglais quitte les Girondins un an après son arrivée. Il était pourtant engagé jusqu’en 2027 et n’était pas contre l’idée de poursuivre en National 2. Mais il a choisi de rentrer au Royaume-Uni pour des raisons liées à sa vie de famille. « Nous comprenons et respectons pleinement cette décision personnelle », fait savoir le club dans un communiqué.
Carroll, 36 ans, avait signé à Bordeaux pour prolonger le plaisir d’une carrière déjà riche qui l’a vu passer entre autres par Newcastle, Liverpool, West Ham et la sélection anglaise. Rapidement adopté par le vestiaire, où son professionnalisme et sa bonne humeur ont été appréciés, il a fini la saison avec le brassard de capitaine.
11 buts en 21 matchs
Carroll a disputé 21 matchs et inscrit 11 buts lors de la saison écoulée, terminée à la quatrième place de la poule de N2. Pour les Girondins, c’est évidemment un atout en moins en vue du prochain exercice, même si son profil a parfois conduit l’équipe à faire le choix de la facilité dans le jeu avec de longs ballons vers l’avant.
Il avait accepté de percevoir un salaire très faible (1 614 euros par mois) qui devait augmenter dans des proportions significatives la saison prochaine (13 000). La résiliation de contrat se fait sans que Bordeaux n’ait à lui verser d’indemnités, une bonne nouvelle pour le club qui connaîtra mardi matin la décision du tribunal de commerce sur son plan de continuation puis qui enchaînera avec l’audition devant la DNCG.
La masse salariale, enjeu majeur
Le club a prévu 1,2 million d’euros de masse salariale brute pour les joueurs, réserve en R1 incluse, en 2025/2026. Les départs actés de Youssouf Assogba (5000 euros par mois), Thomas Trazié (idem), Nama Fofana (3000), Djibril Diaw (4300 en comptant la prime de présence) donnent un peu d’air, celui de Carroll aussi.
Alors qu’Adrien Louveau (deux ans à 5000 par mois) ne sera pas retenu, il reste à voir comment vont aboutir les dossiers Étienne Beugre (un an à 10 000 par mois) Travis Mutyaba (un an à 5500 par mois et un an à 6000), Amadou Diallo (un an à 5000 par mois), Yanis Merdji (un an à 5500 par mois en comptant la prime de présence) et Cédric Yambéré (un an à 5000 par mois), sur qui les Girondins ne comptent plus.
Leurs agents et le directeur sportif bordelais John Williams s’affairent pour leur trouver de bonnes portes de sortie qui permettraient à Bordeaux de ne pas débourser (trop) d’argent en résiliations anticipées. Et d’arriver devant la DNCG mardi avec une masse salariale bien allégée pour avoir l’autorisation de recruter.
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