Grand stade du PSG : Valérie Pecresse se lâche, ils ne sont plus que deux
Le PSG peaufine sa liste pour choisir le site de son futur grand stade. Poissy revient très fort et passe prioritaire, mais un autre candidat est encore présent.
Présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pecresse a pris la parole sur un sujet très médiatique du Grand Paris. Le PSG envisage de quitter le Parc des Princes en raison de son désaccord de longue date avec la Mairie de la capitale, et cherche donc un nouveau point de chute. La ville de Massy était en bonne position avec du foncier à revendre et des accès pratiques, mais c’est désormais Poissy qui tient la corde. L’idée de racheter des emplacements à l’usine Stellantis, qui n’a plus besoin de tant d’hectares que cela avec les restructurations de l’industrie automobile, a fait son chemin et peut très bien déboucher sur un investissement copieux de la part du Qatar à Poissy, où il a déjà construit son luxueux centre d’entrainement.
Deux sites en finale pour accueillir le PSG
Sur France Info ce jeudi, Valérie Pecresse a donc décidé de mettre les pieds dans le plat et d’évoquer ce dossier complexe, car les nombreux employés de la société automobile craignent aussi pour leur avenir en cas de démantèlement du site. Cela pourrait faire les affaires du PSG, mais le président de la région IDF espère que tout le monde trouvera un terrain d’entente. « Si Stellantis nous propose un très beau projet industriel pour son site de l’usine de Poissy, alors la région sera favorable à ce qu’on puisse aussi avoir le PSG sur Poissy. Aujourd’hui, il y a deux sites qui je crois sont les plus adéquats pour recevoir le PSG. Mais là encore, je garde la pression sur Stellantis et je pense que le gouvernement ne manquera pas de relayer aussi ce message », affirme la femme politique, persuadée que ce problème va être traité en haut lieu en raison de l’implication importante pour l’industrie française et ses emplois.
Mais le terrain est en tout cas dégagé pour le PSG, qui pourrait récupérer un énorme foncier en bord de Seine de la part d’une société qui n’en a plus besoin, et qui voit l’intérêt du club parisien d’un bon oeil du côté de la direction de Stellantis.
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