INFOGRAPHIES. Ligue 1 : le cavalier seul du PSG, la dégringolade de Montpellier, la saison record d’Ousmane Dembélé… Le bilan de la saison en chiffres

La saison s’est terminée, samedi, avec un multiplex riche en buts.

La saison de Ligue 1 2024-2025 a tiré le rideau, samedi 17 mai. La 34e et dernière journée a officialisé la relégation de Saint-Etienne, le reversement en barrages de Reims et distribué les tickets pour les Coupes d’Europe. Franceinfo: sport revient sur cette saison qui a surtout été marquée par la domination du Paris Saint-Germain et la relégation de Montpellier auteur d’une des pires saisons de l’histoire de la première division.

Cadence effrénée pour le PSG

Un treizième titre, le troisième d’affilée. Sans surprise, le Paris Saint-Germain a dominé la Ligue 1 cette saison. Mais rarement, le club de la capitale n’avait autant écrasé la concurrence. Il boucle le deuxième exercice de l’ère Luis Enrique avec 19 points d’avance sur son dauphin, l’OM, soit la deuxième plus grande avance d’un champion à la fin d’une saison de L1 depuis le début des années 2000 (derrière les 31 points en 2016, déjà du PSG).

Avec 2,47 points récoltés par match, il affiche la troisième cadence la plus élevée sur une saison de Ligue 1 allée à son terme (2,53 en 2016, 2,5 en 2017).

Un dauphin décroché

Le suspense pour le titre n’a jamais existé. Le PSG a été sacré un mois et demi avant la fin du championnat, le 5 avril. Derrière lui, personne n’a réussi à tenir le rythme. Marseille a terminé deuxième avec 65 points. Sur les vingt dernières années, un seul deuxième a récolté aussi peu de points sur une saison complète : l’OM en 2006-2007 (64). Une donnée qu’il faut en partie nuancer, dans la mesure où la majorité des saisons considérées comptaient quatre journées de plus.

Ramenée à une moyenne de points par match, l’OM (1,91 point par match) reste en dessous de la moyenne des deuxièmes depuis le début de l’ère qatarienne du PSG (2,02).

Une saison prolifique

Si cette saison n’a pas été une réussite pour le diffuseur DAZN, qui n’a jamais réussi à atteindre le cap des 1,5 million d’abonnés, elle a été riche en buts. En moyenne, 2,98 buts ont été marqués par match en 2024-2025, un record depuis l’exercice 1978-1979 (3 buts par match de moyenne). A titre d’exemple, la dernière journée a vu 38 buts être inscrits lors du multiplex de neuf rencontres (soit une moyenne de 4,2 buts par match).

Ousmane Dembélé est un autre homme

Nommé meilleur joueur lors des trophées UNFP et co-meilleur buteur de Ligue 1, Ousmane Dembélé a réalisé la meilleure saison de sa carrière. L’international français, dont les statistiques offensives n’ont jamais été impressionnantes, a connu un déclic au coeur de la saison. Son replacement en faux n°9, un poste le rapprochant du but tout en lui permettant de participer au jeu, a tout changé. Il a presque doublé son record en inscrivant 21 réalisations (contre 12 lors de sa première saison à Rennes).

L’attaquant, qui vient de fêter ses 28 ans, a connu trois mois fastes, de mi-décembre à mi-mars, avec 16 buts marqués en 11 rencontres. Le contraste est d’autant plus frappant que l’ancien Barcelonais n’avait fait trembler les filets qu’à trois reprises en Ligue 1 la saison précédente.

Montpellier, l’annus horribilis

Il y a des saisons décevantes, d’autres douloureuses. Celle de Montpellier a dépassé ces qualificatifs. Le club héraultais, qui évoluait dans l’élite depuis plus de quinze ans, est totalement passé à côté de son sujet. Bon dernier et relégué avec seulement 16 points récoltés, le plus faible total pour une équipe à la fin d’une saison de Ligue 1 ayant compté au moins 34 journées. Il détrône le RC Lens 1988-1989 et ses 17 points en 38 matchs.

En une saison, le MHSC aura utilisé trois entraîneurs (Michel der Zakarian, Jean-Louis Gasset et Zoumana Camara) pour terminer avec la pire attaque (23 buts) et la pire défense (79 buts encaissés) du championnat.