« Je buvais mon urine, je buvais l’eau de la cuvette des toilettes » : les violences de Dimitri Payet envers son ex-amante face à la justice brésilienne – L’Humanité
Alors que l’affaire semblait avoir été classée sans suite, selon Globo Esporte, journal brésilien, le parquet de l’État de Rio de Janeiro a rouvert le dossier et mis en examen l’international français de 38 ans Dimitri Payet, pour violences psychologiques sur l’avocate Larissa Ferrari, avec laquelle il entretenait une relation extraconjugale depuis quelque temps.
Pour rappel, la jeune avocate de 28 ans aurait connu Dimitri Payet via Instagram en août 2024, et aurait ensuite vécu une relation amoureuse avec l’ancien joueur de l’OM. Supportrice de Vasco de Gama, résidante de l’État du Paraná dans le sud du Brésil, elle dit s’être rendue plusieurs fois à Rio pour retrouver le footballeur, jusqu’à ce que surviennent les violences qu’elle dénonce. Suite à cela elle a déposé une plainte en avril dernier contre l’attaquant du Vasco de Gama, en fin de contrat.
« Il me demandait des preuves d’amour qui consistaient en des humiliations »
Elle accuse Payet d’attitudes et d’expressions injurieuses et dégradantes, de lui avoir imposé des humiliations, des manipulations et des moqueries. Selon le procès-verbal de la police, daté du 29 mars, la plaignante dit également avoir « été agressée par Dimitri Payet, ce qui a laissé des marques sur son corps, et souffert de violence physique, morale, psychologique et sexuelle ».
« En décembre, nous avons eu notre première dispute et il a commencé à me dire qu’il allait m’infliger des punitions, a-t-elle déclaré dans une interview accordée à l’AFP. Il me demandait des preuves d’amour qui consistaient en des humiliations. J’ai enregistré des vidéos dans lesquelles je buvais mon urine, je buvais l’eau de la cuvette des toilettes, je léchais le sol. »
L’avocate Sheila Lustoza, qui défend Dimitri Payet, s’est quant à elle déclarée « surprise par le réexamen de la demande de non-lieu, car elle repose sur des informations déjà consignées au dossier », mais a réaffirmé sa confiance dans la justice « qui reconnaîtra l’innocence de son client. » Pour les avocats de Larissa Ferrari, cette mesure démontre que les autorités sont conscientes de la gravité des faits et sont disposées à garantir que les comportements portant atteinte à la dignité des femmes ne restent pas impunis, quel que soit le profil public de la personne faisant l’objet de l’enquête.
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Auteur : Éric Serres
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