« Je ne peux pas faire de miracle » : les premiers mots de Paulo Cesar, intérimaire chez les féminines du PSG
Depuis lundi midi, il est à la tête des féminines du PSG. Paulo Cesar, ex-coach des moins de 19 ans et ancien joueur professionnel du club Rouge et Bleu, a vécu sa première conférence de presse ce vendredi matin sous le soleil du Campus à Poissy. Dans ses mots, le Brésilien a surtout insisté sur l’état d’esprit du groupe pour bien finir la saison, à deux jours d’une demi-finale du championnat face au Paris FC, au Parc des Princes.
Comment vous sentez-vous après cette semaine un peu folle ?
PAULO CESAR. Pour moi, oui, elle était folle. Mais mon état d’esprit est toujours le même : j’essaye de donner une énergie positive, comme je le faisais avec les moins de 19 ans. Le groupe était déçu après la défaite en finale de Coupe de France, c’est normal. Moi, j’ai vite réagi pour que les choses se passent bien. On n’a pas le choix. On travaille au très haut niveau et il ne permet pas de vous reposer. On doit regarder devant, être positif pour avancer.
Cette défaite en finale peut-elle servir pour les play-offs de Première Ligue ?
La finale, je n’y ai pas participé. Je veux passer à une autre étape. Je ne regarde pas derrière, je regarde devant. J’essaye de donner le meilleur et je pense que les joueuses, de ce que je vois sur les séances, ce que j’entends dans nos conversations, répondent positivement. Il faut garder ça.
Quel est l’état de santé des troupes ?
On est sur de la gestion. Je n’ai eu que deux jours pour préparer le match de mercredi (NDLR : victoire (1-0) contre Nantes). Il était important pour les joueuses de récupérer d’un temps de jeu conséquent. Pour le reste, je n’ai pas encore fait l’état des lieux. Il nous reste deux jours devant nous.
Pourrez-vous compter sur Marie-Antoinette Katoto, qui aurait demandé à ne plus jouer ?
On fera l’état des lieux aujourd’hui. Si tout le monde est apte, on verra qui sera sur le terrain. Mais jamais elle n’a dit ça. J’ai entendu ça mais je n’ai jamais eu cette discussion. On parle de son état physique (NDLR : elle est touchée aux ischios jambiers) pour que les choses se passent bien. Le plus important, c’est le PSG, l’équipe qui sera dimanche sur le terrain.
Comment jugez-vous le Paris FC et comment les contrer au mieux ?
Vous voulez le plan de jeu, c’est ça (rires) ? Le Paris FC effectue un bon travail, ça ne date pas d’aujourd’hui. Je connais toutes les joueuses, je suis chez les féminines depuis cinq ans. J’ai vu beaucoup de joueuses du PFC grandir. Mais je me concentre sur ce que le PSG est capable de faire. Le talent, la qualité. C’est une finale pour nous. On la jouera comme une finale.
Quelle est la philosophie de jeu de Paulo Cesar ?
Je n’ai que deux semaines pour préparer peut-être deux matchs (sourire). Je pense que la philosophie, c’est le collectif. Il n’y a que le collectif qui compte. Je ne peux pas faire de miracle. Je vais essayer de donner mes idées, de donner un objectif commun. Pour vous, c’est le résultat. Mais nous, on a des choses avant ça. Le résultat, c’est la finalité.
Comment avez-vous réagi en début de semaine quand la direction vous contacte ?
(Rires). Je suis au service du PSG. Le club m’a choisi comme joueur. Et moi j’ai choisi de rester à Paris. Il y a des choses qu’on ne peut pas expliquer, qui viennent vers vous. J’ai choisi la France pour vivre, pour faire grandir mes enfants, pour vivre avec ma femme. Je pouvais rester au Brésil dans mon coin mais ça m’attirait. Je me donne à 100 % et je suis à la disposition du club. Si ce club me demande d’être là, je suis là. Je donnerai le maximum.
Vous allez retrouver le Parc des Princes comme entraîneur après l’avoir connu comme joueur. Qu’est-ce que cela signifie ?
Ça me donne de la fierté, du bonheur d’être à cette place d’entraîneur. Vous n’imaginez pas la fierté d’avoir été joueur de cette équipe et de devenir entraîneur. C’est incroyable d’être devant vous aujourd’hui. Ça sera très excitant d’être au Parc des Princes. Le message aux supporters est simple : venez au match, on donnera une bonne image.
Que ressentez-vous après la qualification en finale de Ligue des champions ?
De la fierté. Un travail accompli pour pas mal de joueurs, pour le coach. Le collectif fonctionne de manière extraordinaire. Je pense surtout à mon compatriote Marquinhos. Il est là depuis des années. Je pense qu’il mérite ce trophée. Je souhaite qu’il puisse aller au bout et soulever cette Ligue des champions pour nous.
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