La ville de Poissy officiellement candidate pour accueillir le nouveau stade du PSG

La ville de Poissy, qui héberge le centre d’entraînement du PSG, se porte officiellement candidate à l’accueil du nouveau stade du club sur le vaste site d’un constructeur automobile. En conflit avec la mairie de Paris, le PSG veut quitter le Parc des Princes.

Un nouveau candidat pour accueillir le nouveau stade du PSG. Et celui-ci présente l’atout de la proximité pour le club de la capitale. La ville de Poissy, qui héberge le centre d’entraînement des Parisiens depuis novembre dernier, a officiellement acté sa candidature pour recevoir les matchs des hommes de Luis Enrique. Le dossier est porté par Pierre Bédier, président (DVD) du conseil départemental qui a travaillé avec le député (Renaissance) Karl Olive… ancien maire de Poissy.

ll défend l’accessibilité au stade, situé à 30 kilomètres de Paris

Dans une interview au Parisien, Pierre Bédier explique avoir attendu la finale de la Ligue des champions remportée face à l’Inter Milan, samedi (5-0), pour dévoiler le projet. Un site a déjà été déterminé pour accueillir la possible nouvelle enceinte: celui du constructeur automobile Stellantis.

« Nous les avons présentés l’un à l’autre, car c’est un projet qui est bon pour le PSG, bon pour Stellantis, bon pour le territoire », plaide-t-il. « Il peut y avoir une compatibilité entre une ambition sportive et économique d’une part et un projet industriel d’autre part. Pour Stellantis, la solution consiste à compacter son site pour assurer son avenir et celui de ses 2.000 salariés. Mais aussi à tirer des revenus de la vente de terrains pour investir et améliorer l’outil industriel à Poissy, outil que nous souhaitons maintenir. »

L’élu met en avant l‘énorme opportunité économique qu’une telle installation susciterait dans la ville avec d’importants revenus liés au tourisme ou à la restauration. Il juge encore « le déchirement nécessaire » avec le Parc des Princes, que le PSG veut quitter face au refus de la mairie de Paris de lui vendre.

Malgré l’éloignement avec le capitale (environ 30 kilomètres à l’Ouest), Pierre Bédier défend l’accessibilité de l’éventuelle enceinte et un temps de transport équivalent à celui pour se rendre au Parc des Princes, selon certains lieux de résidence. « Les supporters, qu’ils soient de Saint-Germain ou de l’Est parisien, ne mettraient pas plus de temps qu’ils n’en mettent actuellement pour se rendre au Parc des Princes. Il y a le RER A, bientôt le Tram 13 et le RER E, qui sera la ligne la plus connectée du réseau », illustre-t-il. Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines), Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Ris-Orangis et Massy (Essonne) sont également candidates.