Ligue 1 : Adrien et Véronique Rabiot assignent le PSG en justice pour les insultes au Parc des princes
Adrien Rabiot et sa mère, Véronique, qui défend ses intérêts ont assigné le Paris SG en justice pour n’avoir pas empêché les banderoles injurieuses et les insultes à leur égard lors du Classique contre l’OM.
Adrien Rabiot et sa mère Véronique ont assigné en justice le Paris Saint-Germain pour n’avoir pas empêché les banderoles injurieuses et les insultes lors du dernier PSG-OM, a-t-on appris vendredi auprès de leur avocat, confirmant une information du Parisien.
Les plaignants réclament chacun 15.000 euros, le joueur en son nom propre et celui de son père décédé, également visé par des insultes, ainsi que sa mère, a expliqué à l’AFP leur avocat Romuald Palao.
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Ils portent plainte devant le tribunal judiciaire de Paris au nom de l’article 1241 du code civil sur la négligence caractérisée, qui est reprochée au club, a-t-il précisé, spécifiant que le premier appel était attendu pour le 4 novembre.
Des banderoles et des chants insultants
«Rien n’a été mis en oeuvre en réalité par les clubs pour empêcher les faits de se dérouler, et dans un enceinte publique», a ajouté l’avocat des Rabiot.
Lors du clasico PSG-OM du 16 mars, plusieurs banderoles et chants ont visé Adrien Rabiot, qui avait quitté le PSG, son club formateur, en juin 2019 après un conflit de sept mois, sa mère qui est aussi sa conseillère, et son père, décédé en janvier 2019.
«Le club a été sanctionné par la Ligue de football professionnel (LFP) pour n’avoir pas suffisamment assuré la police des terrains» ce jour-là, a rappelé Me Palao.
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L’avocat a également ajouté que les Rabiot avait déposé une plainte contre X avec constitution de partie civile devant le tribunal de Marseille, visant des porteurs de pancartes insultantes qui pourraient avoir été identifiés ce soir-là sur les images de télévision. Dans cette affaire, un juge d’instruction a été désigné, a complété Romuald Palao.
Une première bataille gagnée
Dans son conflit avec le PSG, Adrien Rabiot a obtenu jeudi la requalification de ses contrats avec le PSG en CDI devant la cour d’appel de Paris, ce qui contraint son ancien club à lui verser 1,3 million d’euros.
L’international aux 53 sélections (6 buts) n’avait pas prolongé son contrat avec le PSG et avait été écarté par le club en décembre 2018. Il n’avait plus joué jusqu’à la fin de la saison.
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Après le clasico, Rabiot avait posté sur son compte Instagram un message à l’adresse du PSG et de son président Nasser al-Khelaïfi: «Insulter une mère, et un père décédé… Tout se paye un jour. Vous ne l’emporterez pas au paradis. Croyez-moi. Nasser, tu peux avoir tout l’argent du monde et même plus, la classe ça ne s’achète pas.»
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