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Metz retrouve la Ligue 1 et plonge Reims en Ligue 2

Un chassé-croisé de clubs historiques. Au bout du suspense, Metz a obtenu le droit de remonter en Ligue 1 en renversant Reims (3-1) en prolongation, jeudi 29 mai au soir, poussant le club de la Marne en Ligue 2. Après une saison à végéter en deuxième division, les Grenats ont obtenu ce dont ils rêvaient : retrouver l’élite, un an après l’avoir quittée, au terme, déjà, de barrages, à l’époque contre Saint-Etienne.

Le chemin fut long et sinueux, de la troisième place de Ligue 2 à cette double confrontation souvent fermée, tout le temps tendue, contre les Rémois, en passant par un premier match étouffant contre Dunkerque (1-0), mais l’objectif est atteint. A l’inverse, cette descente constitue une catastrophe pour le Stade de Reims, plutôt habitué à regarder vers les places européennes ces dernières saisons.

Elle conclut une saison chaotique pour les Rémois, ponctuée d’un bon début de saison, puis d’une dégringolade au classement jusqu’au limogeage de l’entraîneur Luka Elsner, qui n’a pas enraillé la chute, mais aussi d’une finale de Coupe de France. La parenthèse entre ces deux matches de barrage ne fut pas enchantée puisque le club de la Marne a été battu largement par Paris (3-0) au Stade de France.

Mais elle a au moins permis de réconcilier, un temps, l’équipe avec ses supporters, une semaine après un boycott contre le club de Metz (1-1). Mais, jeudi soir, le Stade Auguste-Delaune, comble pour l’occasion, a rugi comme rarement pour encourager ses joueurs, auteurs pour une fois d’une très bonne entame de match. Les Rémois ont eu l’occasion, par Mory Gbané (5e) puis Keito Nakamura (7e), d’ouvrir le score, mais ont manqué de justesse technique. Ces premières occasions étaient prémonitoires.

Ils ont tout de même réussi à ouvrir le score grâce au jeune Ange Martial Tia d’une frappe à bout portant au bout d’une action un peu confuse, mais libératrice (57e). Le milieu de terrain de 18 ans a fait exploser le stade et le banc rémois, venu célébrer avec lui.

Le Stade de Reims se dirigeait alors vers un grand soulagement. Mamadou Diakhon a même eu une occasion en or de faire le break, après une superbe percée de Jordan Siebatcheu (75e). Puis tout a basculé quand Matthieu Udol a égalisé d’une frappe croisée que Yehvann Diouf n’a pu qu’effleurer (78e). En bon capitaine, il avait déjà montré la voie la semaine dernière en ouvrant le score à Metz.

Les deux équipes ont alors eu des occasions jusqu’au festival de Gauthier Hein lors de la prolongation. Le milieu offensif a d’abord aspiré toute la défense rémoise avant de donner une passe décisive délicieuse d’une talonnade pour Alpha Touré (110e). Puis il a enterré les espoirs rémois en lobant Yehvann Diouf d’une frappe de plus de 35 mètres (114e). Un fossé séparait alors les ultras messins, qui lançaient «on est en Ligue 1», et ceux de Reims, qui ont entonné des chants hostiles envers le président du club Jean-Pierre Caillot, principal coupable selon eux de ce marasme. Sur la pelouse, le match était plié.

Auteur : LIBERATION, AFP

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Cédric

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.

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