Mondial des clubs : le PSG retrouve l’Atlético Madrid avec un nouveau statut
Depuis mardi, les récents vainqueurs de la Ligue des champions s’entraînent dans la joie et la bonne humeur à Irvine, banlieue sud de Los Angeles. Mais la pression va remonter dès dimanche au moment de découvrir le mythique Rose Bowl stadium de Pasadena (nord de Los Angeles), vieux d’un siècle et doté de près de 80 000 places. Ils auront contourné, en chemin, les manifestations et le centre-ville quadrillé par la police, sur fond de politique migratoire musclée de Donald Trump.
L’ombre des blessures plane
Le match est programmé à midi heure locale afin que le public européen puisse suivre en soirée l’un des plus gros chocs de ce premier tour. Car l’entrée en lice du PSG sera particulièrement scrutée, deux semaines après sa performance grandiose en finale de Ligue des champions contre l’Inter Milan (5-0). Le club a changé de dimension, comme l’ont attesté les célébrations dans Paris et les éloges de la presse européenne. Entre-temps, de nombreux joueurs parisiens ont dû remplir leur devoir en sélection et la question de la fraîcheur physique devrait pousser l’entraîneur Luis Enrique à être inventif sur son « onze » titulaire.
Luis Enrique devra déjà se passer d’Ousmane Dembélé, l’un des favoris pour le Ballon d’Or, qui s’est blessé à la cuisse gauche lors de France-Espagne en Ligue des nations, le 5 juin. L’attaquant français est bien du voyage aux États-Unis mais il pourrait ne pas jouer les deux premiers matchs de groupe – le second match aura lieu dans la nuit de jeudi à vendredi contre Botafogo. Bradley Barcola lui aussi a été touché, à un genou, pour une durée d’indisponibilité inconnue. En revanche, Désiré Doué, Vitinha, Achraf Hakimi, Khvicha Kvaratskhelia ou encore Nuno Mendes se montrent pour l’instant imperméables à la fatigue.
Une revanche à prendre
Le PSG aura envie de signifier à nouveau qu’il a passé un cap, dès dimanche contre l’Atlético Madrid. Les « Colchoneros » avaient mis en lumière, le 6 novembre dernier, la naïveté d’une équipe qui n’avait pas encore connu de déclic offensif et se laissait transpercer à la moindre occasion. En effet les Parisiens, très dominateurs, avaient été punis de leur inefficacité par un but de toute dernière minute sur un contre assassin orchestré par Antoine Griezmann.
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