Nîmes Olympique : la DNCG prononce un sursis à statuer, une solution locale en train d’émerger, la course contre-la-montre est lancée

Relégué en National 2 et dans le flou le plus complet depuis plusieurs mois, Nîmes Olympique passait mardi 17 juin devant la DNCG, la Direction nationale du contrôle de gestion, qui n’avait pas voulu reporter l’audition comme le club croco le lui avait demandé.

Nîmes devait présenter le projet d’atterrissage du budget – déficitaire – de la saison 2024-2025 et le budget prévisionnel du prochain exercice.

Président de la SASP Nîmes Olympique, le président Rani Assaf ne s’est pas présenté devant le gendarme du football financier qui a demandé des garanties supplémentaires au club croco et prononcé un sursis à statuer.

Président de l’Association Nîmes Olympique, Yannick Liron, lui, en revanche, avait fait le déplacement, porteur d’un projet « alternatif » réunissant des chefs d’entreprise et les collectivités territoriales, la mairie de Nîmes en tête.

Un rendez-vous avec M. Assaf

La DNCG a écouté et accepté d’accorder un délai au club croco. Délai « très court » selon l’une des personnes partie prenante du projet alternatif en train de se monter pour prendre le relais de M. Assaf.

Délai qui va néanmoins permettre de travailler pour trouver une solution à même de sortir de la crise. « On a moins de 72 heures pour y arriver mais une brèche s’est ouverte dans laquelle on s’est engouffré », poursuit cette même personne.

Tout pourrait s’accélérer ce mercredi 18 juin. En fin de journée, en effet, les porteurs du projet alternatif devraient avoir un rendez-vous, qu’ils espèrent décisifs, avec Rani Assaf, prêt à s’effacer.

Le dossier est complexe. Il faut monter un budget qui tienne la route et il faut aussi négocier avec M. Assaf l’utilisation des installations de La Bastide et du stade des Antonins. La course contre-la-montre est lancée.