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OM : la nouvelle mise au point de Roberto De Zerbi sur son avenir

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Une véritable mise au point. Roberto De Zerbi, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille, a levé le voile sur son avenir et son attachement au club phocéen lors d’un entretien accordé au podcast « Supernova » d’Alessandro Cattelan. Sous contrat jusqu’en 2027, le technicien italien, qui a ramené l’OM en Ligue des champions en terminant deuxième de la Ligue 1 2024-2025, a fermement démenti les rumeurs l’envoyant à l’Inter Milan. « On parlait de moi à l’Inter, mais l’Inter ne m’a jamais appelé, » a-t-il affirmé, clarifiant ainsi sa position. Son engagement envers l’OM semble profond, comme en témoignent ses récentes discussions avec la direction : « Puis j’ai commencé il y a 20 jours à parler aux futurs joueurs, nous étions à Miami avec le président (Longoria), le directeur sportif (Benatia) et le propriétaire (McCourt) : j’aime quand je m’engage à aller jusqu’au bout. »

Une philosophie claire, pas de trahison

L’ancien coach de Brighton a exprimé une philosophie claire concernant sa carrière, écartant l’idée de partir pour une meilleure opportunité. « Partir simplement parce que quelque chose de mieux se présente irait à l’encontre de ma façon de penser, » a-t-il déclaré, ajoutant que seule une trahison pourrait le pousser à rompre un contrat. Mais c’est surtout son amour pour la ville de Marseille qui a été mis en avant. « Marseille, c’est un lieu unique. Je suis tombé amoureux de Marseille à travers un de mes coachs à Milan. Il m’avait dit de regarder Chris Waddle qui jouait à mon poste, » a-t-il raconté, révélant une anecdote surprenante. Ce qui le fascine avant tout, c’est « toute la narration autour : la ville la plus multiculturelle d’Europe, une ville avec des problèmes sociaux aussi. Le chômage, la corruption, la délinquance… »

La « chaleur du stade » et le « folklore » qui séduisent

Malgré ces défis sociétaux, De Zerbi voit dans Marseille une richesse inégalable. « Je suis amoureux de cette ville parce qu’elle est paradoxale sur de nombreux points, » a-t-il souligné. Ce paradoxe est précisément ce qui nourrit son affection et son engagement. Il met en lumière ce que la cité phocéenne offre de manière unique : « Mais elle te donne surtout des choses que les villes normales ne te donnent pas : la chaleur du stade, le folklore et la beauté. » Cet attachement à l’environnement marseillais, couplé à l’excellente performance sportive de l’équipe qui s’apprête à disputer le Trophée des Champions contre le Paris Saint-Germain.