PSG : un international français apporte son soutien avant la finale de Ligue des champions

Alors que le PSG s’apprête à disputer la deuxième finale de Ligue des champions de son histoire contre l’Inter Milan, un ancien Rouge et Bleu sort du silence. Layvin Kurzawa, latéral formé à Monaco et resté près de dix ans au club parisien, a confié toute son émotion à l’idée de voir son ancienne équipe soulever enfin le trophée aux grandes oreilles. Dans un entretien accordé au Parisien, l’international français (13 sélections) n’a pas caché sa préférence. Il espère que Paris marquera l’histoire le 31 mai à l’Allianz Arena. « J’ai envie d’entendre ce club pousser un soupir de soulagement », souffle-t-il, évoquant les années passées au Parc, entre espoirs fous et désillusions cuisantes. Kurzawa parle d’une victoire collective, pas seulement pour les joueurs, mais pour les supporters, les salariés, les dirigeants. « Quand on souffre, tout le monde souffre. Et quand tu gagnes, c’est tous ensemble. »

Aujourd’hui, c’est au Portugal, sous les couleurs de Boavista, que Kurzawa tente de relancer sa carrière. Arrivé libre cet hiver, il a rejoint un club en grande difficulté, tant sur le plan sportif (dernier de Liga Portugal à une journée de la fin) que financier. Malgré ce contexte tendu, l’ancien Parisien assure n’avoir aucun regret. « Je ne me suis jamais interrogé sur ce choix », affirme-t-il. S’il n’a disputé que quatre matches cette saison, il met en avant un rôle de grand frère, transmettant son expérience à un vestiaire jeune et en quête de repères.

« Le plaisir de rejouer »

Longtemps critiqué en France pour avoir profité de son contrat doré au PSG sans vraiment jouer (6 millions d’euros sur sa dernière année), Kurzawa se défend : « Ce qui m’intéresse, c’est le foot. En rejoignant Boavista, je n’ai pas privilégié l’aspect financier. Juste le plaisir de rejouer. » Il en profite aussi pour pointer du doigt une certaine hypocrisie à la française : « Gagner beaucoup d’argent en France, c’est mal vu. » À 32 ans, le défenseur gauche semble encore habité par l’amour du jeu, même s’il reconnaît que l’image qu’on garde de lui en France est brouillée. Une chose est sûre, si le PSG brandit la Ligue des champions dans deux semaines, Kurzawa aura, lui aussi, une pensée pour ce club qui a tant compté. En silence, mais avec le sourire.