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Violences après de la victoire du PSG : « Il n’y a pas de graves dysfonctionnements » du dispositif policier à Paris, selon le préfet de police

Auditionné à l’Assemblée nationale mardi à propos des incidents et les violences survenues dans la capitale en marge de la victoire du PSG, Laurent Nuñez s’est défendu de tout « fiasco sécuritaire ».

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Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris, auditionné par la commission des Lois de l'Assemblée nationale, le 10 juin 2025. (HUGO MATHY / AFP)

Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris, auditionné par la commission des Lois de l’Assemblée nationale, le 10 juin 2025. (HUGO MATHY / AFP)

Il défend son plan de sécurité pour la finale de la Ligue des champions. « J’assume la totale responsabilité de ce dispositif, préparé et calibré. (…) Pour moi, il n’y a pas de graves dysfonctionnements », a déclaré, mardi 10 juin au soir, le préfet de police de Paris à la commission des lois de l’Assemblée nationale lors de son audition sur les incidents et les violences survenues dans la capitale en marge de la victoire du PSG.

Les images des violences survenues principalement sur l’avenue des Champs Elysées et autour du Parc des Princes, le stade historique du PSG, le 31 mai et le 1er juin, ont déclenché une vive polémique sur le format du dispositif sécuritaire. « Ce n’était pas un fiasco sécuritaire. On ne peut pas dire des choses comme cela. Je n’accepte pas cela », a affirmé Laurent Nuñez lors de son audition. « On a évité bien des exactions. »

Le préfet de police de Paris a qualifié le dispositif de sécurité déployé dans la capitale pour la finale de la Ligue des Champions de « préparé, robuste et calibré ». Le soir du match remporté par le PSG face à l’Inter Milan à Munich, 5 400 policiers et gendarmes avaient été mobilisés. Laurent Nuñez a insisté sur le fait que la consigne donnée aux forces de l’ordre était « d’aller au contact, d’interpeller et de disperser » à chaque incident. Les forces de l’ordre, a-t-il dit, ont eu « une action offensive, efficace et proportionnée ». Il a répété que les policiers et gendarmes avaient eu affaire à « des gens venus pour casser, pour piller », pas pour « une manifestation festive ».



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Cédric

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.

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